visa mon amour
Le visa, au bout de quelques jours, c'est déjà comme une vieille histoire d'amour, on se cherche, on s'aime, on se déteste, mais au fond, il faut faire avec.
Non en fait le visa c'est simple, il faut juste de la rigueur. On va sur le site de l'ambassade du japon et on trouve le visa qui correspond le mieux à notre situation : travail, travail-vacances, stages, activités culturelles...Après on réuni tous les documents de la liste et on se présente à l'ambassade de sa circonscription (Paris, Lyon ou Marseilles). Pour éviter de présenter tous ces documents, on peut demander à l'entreprise d'accueil un certificat d'élégibilité, qui sera fourni à l'entreprise au Japon. Mais il faut attendre un certain temps, il faut que l'entreprise veuille bien s'en occuper. Donc si ça pose problème, autant faire l'effort de remplir quelques papiers et de faire quelques photocopies.
En plus des documents demandés, j'avais amené tout ce qui est susceptible d'être demandé : des adresses d'amis au Japon, un extrait de casier judiciaire, les photocopies de mes diplômes de japonais...bref j'avais constitué un classeur avec tous ces documents classés, plus les documents que je collecte depuis 3 ans pour ce projet, histoire de montrer qu'il y avait du sérieux là-dessous.
A l'ambassade, avec mon dossier blindé, il a quand même fallu qu'ils me mettent à l'épreuve : donc un papier qui a changé entre temps, et qu'il faut remplir. Attendre de nouveau son tour. Donner tous les documents. Attendre d'être appelé. Se présenter à un nouveau guichet devant la personne qui octroie les visas. Quelque chose ne va pas, vous vous êtes trompé dans une adresse. Elle corrige. Vous renvoie. De nouveau appelé au guichet du début : "bon normalement c'est ok, mais vous avez pas l'env...", je lui montre l'enveloppe. "mais vous l'avez affran....", oui, en recommandé. Le guichetier japonais, impressionné par votre rigueur à la hauteur de ses ancêtre, ne pourra que s'incliner.
Vous ressortez avenue Hoche, il fait beau, vous respirez cet air comme pour la première fois, c'est une renaissance...oui, c'est ça l'effet visa.